«Ombre et lumière»

On ne présente plus Sol Gabetta, enfant chérie du Gstaad Menuhin Festival & Academy depuis plus de vingt ans… ni d'ailleurs Kristian Bezuidenhout, dont on apprécie la fougue communicative depuis de nombreuses éditions également, tant au clavier d'un pianoforte qu'à celui (comme ici) d'un piano moderne! Le duo nous entraîne cet été sur les hautes cimes du romantisme, où l'ombre le dispute volontiers à la lumière, dans un grand bal de contrastes – à l'image de la Première Sonate du jeune Brahms, qui voyait justement son œuvre, aux couleurs pastorales, comme des noces bouillonnantes entre ces deux opposés.